Armstrong, je ne suis pas noir, je suis blanc de peau
Quand on veut chanter l'espoir quel manque de pot
Oui, j'ai beau voir le ciel, l'oiseau, rien rien rien ne luit là-haut
Les anges, zéro, je suis blanc de peau
Armstrong, tu te fends la poire, on voit toutes tes dents
Moi, je broie plutôt du noir, du noir en dedans
Chante pour moi, Louis, oh oui,
Chante chante chante, ça tient chaud
J'ai froid, oh moi, qui suis blanc de peau
Armstrong, la vie, quelle histoire, c'est pas très marrant
Qu'on l'écrive blanc sur noir ou bien noir sur blanc
On voit surtout du rouge, du rouge, sans sans sans trêve ni repos
Qu'on soit, ma foi, noir ou blanc de peau
Armstrong, un jour, tôt ou tard, on n'est que des os
Est-ce que les tiens seront noirs? ce serait rigolo
Allez, Louis, alléluia, au-delà de nos oripeaux
Noir et blanc sont ressemblants comme deux gouttes d'eau