J'ai tout fini, je n'ai plus rien à faire
J'ai tout dit, je n'ai plus rien à taire
J'ai tout vu, je n'ai plus rien à voir
J'ai tout cru, je n'ai plus rien à croire
Schopenhauer, Schopenhauer
J'oscille de la souffrance à l'ennui
Schopenhauer, Schopenhauer
J'oscille de l'ennui à la souffrance
Je veux tout tel un dieu avant le premier jour
Je veux tout être partout à tous les coups
Je veux me consumer avant d'atteindre le four
Je veux être lucide jusqu'à être fou
Schopenhauer, Schopenhauer
J'oscille de la souffrance à l'ennui
Schopenhauer, Schopenhauer
J'oscille de l'ennui à la souffrance
Au bout du désir, qu'un nouveau soupir
À chaque réalisation, profonde dépression
Une fois le but atteint, le souhait exaucé
Nausée d'absurdité, les sens dégoûtés
Je veux vivre avant la vie, mourir avant la mort
Cercle vicieux, destin né d'un sort
Et la volonté, sous les noms d'amour et de haine
M'aveugle d'un mi-soleil, m'éclaire d'une mi-lune pleine
REFRAIN