Il y avait une forme humanoïde en mouvement
Il y avait la conception d'outils et d'instruments
Il y avait l'ennui de la douleur et du plaisir
Il y avait une espérance sur tout et en un éclair
Il n'y avait plus rien du tout
Il n'y avait plus rien du tout
Il y avait une zone-temps où nous naissions complets
Un homme et une femme qui auraient pu dû comprendre
Une nouvelle idée naissante se fondant au réel
Un but commun comme la pierre de Sisyphe décisive
Il n'y avait plus rien du tout
Il n'y avait plus rien du tout
Rien du tout dans tout ce que nous cherchons
Rien du tout dans ce que nous trouvons
Rien du tout dans ce que nous voulons
Rien du tout dans tout ce que nous aurons
Il y avait l'aigle de la liberté
Un monde se nourrissant de la faim d'autrui
Il y avait un son, une promesse de mélodie
Un arbre-clôture foudroyé des cendres du soleil
Il n'y avait plus rien du tout
Il n'y avait plus rien du tout
Rien du tout partout enfoui en nous
Rien du tout lorsque nous tombons à genoux
Rien du tout que de la conscience de poux
Rien du tout de la boue au trou
Il y avait une croyance mystique comme remède
Un signe de joie sur la falaise du risque
J'ai vu une tête endormie y tomber
Libérée de l'instinct de penser au contact du sol
Et puis plus rien du tout
Il n'y avait plus rien du tout