Un jour en pleine rue, tu m'as dit
«Je reviens, attends-moi»
Je t'ai regardée ne pas te retourner
J'ai senti ma vie se mettre en sommeil
Même si tout bouge autour de moi
J'attends
Des femmes et des enfants me voient à peine
Certains sons me parviennent
Des craquements, des rires et des sirènes
Mais aucun son vraiment qui m'appelle
Depuis ce jour où l'amour m'a figé
J'attends
J'attends la lune pâle
Et ses couteaux d'argent
Ses longues lames
Pour tailler les branches de l'étoile
Où je t'ai hissée si souvent
Je t'attends, je t'attends
J'attends la lune pâle
Et ses couteaux d'argent
Ses longues lames
Pour sculpter les branches de l'étoile
Où je suis monté si souvent
Pour t'attendre, pour t'attendre
Des images de toi se sont déposées
En moi pour m'arracher
Aux vibrations du monde tout autour
Ces images de toi m'éloignent du jour
Même si tout bouge autour de moi
J'attends
J'attends la lune pâle
Et ses couteaux d'argent
Ses longues lames
Pour tailler les branches de l'étoile
Où je t'ai hissée si souvent
Je t'attends, je t'attends
J'attends la lune pâle
Et ses couteaux d'argent
Ses longues lames
Pour sculpter les branches de l'étoile
Où je suis monté si souvent
Pour t'attendre, pour t'attendre
Même si tu ne remontes pas
Que l'étoile est trop haute pour toi
Depuis longtemps
Moi, je reste là, sur mon étoile
Sur mon étoile
J'attends
Depuis ce jour où l'amour m'a figé
J'attends