Cravachée de lumière la mer houle à la mort ses
clameurs solitaires sur les bouées du port un
enfant joue dehors le coeur dans les filets a défier
le sorten jetant des galets {x2}Bientôt il
sera l'heure Il quittera l'enfance tout en
narguant sa peur Il tentera sa chance plus loin
que l'horizonLà où l'ombre s'effaceil
doit couper les ponts pour retrouver les traces pour
retrouver sa trace Il sait que l'aube est
infidèle et son destin comme cette houle Qui ne
déploie jamais ses ailes Il sait que rien n'est
plus cruel Que le silence que la mer roule Comme une
caresse ou un appel Il sait A lors il partira Comme est parti ce frère Dont il parlait tout bas Le
soir dans ses prières Personne ici ne pleureL'absence d'un bateau Chacun a sa douleur Qu'il garde bien au chaud {x2}Il sait que
l'aube est infidèle Et son destin comme cette houle Qui ne déploie jamais ses ailes Il sait que rien
n'est plus cruel Que le silence que la mer roule Comme une caresse ou un appel Il sait Le
cortège est passéIl ne l'a pas suiviIl ne va
plus prierIl sait qu'il a grandi Alors les
dents serrées Il jette ses galets A la gueule des
noyés Pour voir la mer pleurer {x2}Il jette ses
galetsA la gueule des noyés Pour voir la mer pleurer
{x2}.