Ses mains aveugles se déversent sur ce corps
Comme un torrent froid inarrêtable
Ses bras veineux étreignent et se tordent
Sous les convulsions lâches d’un être misérable
Ses mains retiennent ce qu’il reste de son corps
Affaibli, inerte, d’un pâle insondable
Ses jambes tremblantes se glacent et se collent
Ses gémissements semblent interminables
Perçant, hurlant, battant de toute force
Le fin fond de son âme
Prête à se laisser mourir
Chutant sans fin, elle se répète froidement
Qu’à défaut d’être aimée elle veut en finir