Nikkfurie
Les keufs restent statiques: mes actes sont exacts et corrects
L'exam est automatique, ma plaque éclatante
reflète 2 chiffres relatant le trafic
Une gueule de racaille organique, ceci en provenance d'Afrique
Ils veulent nous voir sous plastique
J'te dis que si, moi, c'est Hardy, dixit Hi-Tekk, c'est Laurel
Noisy, je viens d'une ville ardue, J'espère ne plus être dans ce bordel
Mon rap, mon spectacle t'attire, on va dire que je suis pas acteur
Que les crabes meurent d'un infarctus:
Sans racks d'effets, ils craquent leur slip
Agile comme Fatlips, mon adlib pèse 4X4 livres
Mon hymne est d'un autre acabit que celle de Marseille à Paris
C'est Nikk qu'est dans sa cabine, sur scène de Sarcelles à Bari
Ma théorie en pratique: comme Saphir personne salarie
Hi-Tekk
Le gaz et le méthane s'enflamment à chaque étincelle
J'aime les caisses et j'esquinte celles qui sont belles
J'aime l'argent et mes paincs' peinent au poste
Ou nos potes se niquent, trinquent sans les dents
Comme dans l'entrée dans l'atmosphère du satellite Spoutnik
Toujours les mêmes chiens quand je descend dans le hall
Au bas de l'escalier ou la police crée des émeutes
avec l'ampleur de 50 descentes
Rien qu'on déclenche les hostilités et les chiens scandent méfiances
J'esquinte sans que les gens croient que je lève la main
quand je défends mes origines et on se plaint que sans l'essence
L'auto reste au parking et mes craintes sont récentes
Pour les polchtrons, je sais que l'estomac ne se rince qu'en gerbant
Refrain (x2)
Punition, La Caution classe ton cas sans suite
Lumineux du sampler au simple S.M.58
Culminant, d'une ampleur d'au moins mai 68
Le prix à payer: La Caution
Hi-Tekk
Je n'ai confiance en personne, pour faire de l'argent
Il n'y a pas de copinage, les emmerdes, on en mange
en pleine gueule dans l'anonymat
Je n'aime plus le genre d'évènets qui éclatent l'audimat
Je hais ceux qui penent que le monde est à notre image
Ça te donne la gerbe: un choc abdominal
La police carbure à l'alcool, inapte, elle abominable
Elle aime la merde que les scatos inhalent
La même odeur, le même impact au mitard
Comme les effluves de l'haleine d'un pauvre mec
qui s'éclate au pinard
Mal de tête, j'entends un marteau qui tape dans ma tête
si fort que j'pète un cable et crache aux ignards
Une vie naze au final qui me donne un mal de bide
Mate nos sphères et nos vices, l'atmosphère est novice
pas de maille aux minables
On en est pas aux soins, ce n'est pas l'hôpital
Dans ma rue, les alcooliques braillent et me cassent les burnes
Une sirène se déclanche, ébranle mes sens,
Halte au signal d'alarme, de l'essence se répand sur la caisse
L'automobile agonise et s'enflamme, les pneux carbonisent
Et s'embrasent, saupoudrés de folie et d'entravent
J'passe le joint, je bave, J'lâche la beuh qui te lunch le crâne:
grosse tâche !
Mais qu'est-ce que tu me casses les couilles
Refrain (x2)
Nikkfurie
Le ou les gars giclent, le rap un cycle, graisse lui la pâte
Peut-êre que là l'argent fera son éclat
Pris la main dans le sac, la tête dans le sable
D'là minch t'en as, sortez nos braves d'vos cages
A capella. arabe ou noir, garage ou raï
N'arbaquons pas et la roue tourne comme un compas
Payer, s'frayer, s'créer un chemin, Nikkfurie, Hi-Tekk
duo clouant les becs avec brio
L'Acapoueratiste du mike, l'artiste par qui a péri ton rap
le knésithérapeute du bloc
Communication, unique action pudique accent,
Pour voir que j'suis garçon : tate mon fute, ma trique tu la sens
Si on croit qu'au jour le jour, j'crois qu'un bloc, une claque
un glock, ça broie qu'nos reufs, les keufs rient
Chaque chose en son temps, mais chaque chose à son prix
Hi-Tekk
Je n'aime pas quand ça sent la merde quand je dîne
Quand je mange un steak sans style avec un mec sans trip
Qui danse le jerk en slip sur des musiques mercantiles
La merde est contagieuse, excentrique, et j'la teste en ville
La rue, de mon logo, j'l'estampille au mileu des crapules
qui plaisantent, ivres
Refrain (x4)