{Refrain: x3}
Il y a des tonnes de drogues douces qui poussent dans nos quartiers,
Les âmes perdues s'y trouvent comme du tissu au Sentier,
Des vies en chantier, la fantaisie transforme en rentier,
Des lascars qui s'en foutent puisqu'ils en veulent au monde entier.
Une vie qui ressemble à un espoir kidnappé, une ville nappée, par la pollution drapée, attrapé,
Virus, quotidien rappé, détails captés, retranscrits, parfois déformés.
On fait l'effort mais, le plus dur, c'est la barrière à franchir,
On n'va quand même pas passer nos vies à réfléchir, faudrait agir,
Peut-être, à moins qu'on soit tous là pour poser.
Osons ! Si il faut oser en causer,
Ben causons ! Mais avant d'être ankylosés, avisons! Divisons
Les tâches, le taf à faire et construisons
Autre chose que ce qu'ils nous ont réservés.
On peut vivre où on vit et en même temps être préservé.
{au Refrain, x2}
"Tu veux les avantages du quartier, t'auras les inconvénients.
Ta cité c'est pas ta mère et si tu crèves elle aura d'autres enfants !" (x5)
J'me bats, contre la guerre entre le démunis, j'veux frères, sœurs,
Soudés comme les Etats-Unis sans le Ku Klux Klan,
Sans les "players" et les gangsters à deux francs. Coup franc,
Mal de vivre placés sur le banc des accusés. J'ai vu des jeunes désabusés tiser,
Attisés par la mouise ils visent et plantent des lames aiguisées,
Mais ça tu l'sais !
Même si ces rimes apportent le succès,
J'ai fixé mon objectif : éviter l'excès.
Mec c'est peut-être pas ce qui me rendra millionnaire,
Mais si on parle de moi plus tard on dira qu'j'étais visionnaire...
" Visionnaire ! Mais pour qui il se prend ! On dira qu't'étais un gros con, ouais. "