Refrain
Depuis qu’j’brille ils shootent ! Et que la droite shoote ! Traîne mon nom dans la boue, j’en ai rien à foutre. Shoote ! (4x) Mais vas-y shoote ! J’resterai debout, quoiqu’il m’en coûte ! Shoote !
Couplet 1
La droite a essayé d’me discréditer et de me ridiculiser. J’sais pas c’que j’ai préféré mais j’en suis sorti immunisé. Ils ont essayé de rabaisser ma rage au niveau de la rage pubère. Mais il n’y a pas d’âge pour distinguer la peur de l’autre de la lumière. Pas de majeurs en l’air mais que des signes de paix. J'suis fier que la politique suisse ait eu les couilles de bannir Blocher. Mais tant que leurs affiches racistes recouvriront nos rues, faut qu’ils sachent qu’ici comme Kery James « Le combat continue ». Et ceux qui me shootent sur instru, parce que j’me suis instruit, à croire que c’est une insulte de pas vouloir finir inculte toute sa vie. Mon toubib me dit « Oublie ». Je lui dis « Oui » et je souris. Mais dans l’fond cette jalousie, hypocrisie, ça me nourrit. Donc il prescrit des analgésiques à mon anatomie qui font que quand j’rappe, j’crache du crack. Quelle belle analogie. Et tous les jours j’remercie le ciel pour la vie que j’ai. Mais des jours, juste une seconde, j’maudis le prix que j’paie.
Refrain
Couplet 2
Depuis que je brille. J’suis une cible. Qu’ils tirent, qu’ils me criblent sous ce grand ciel gris. Mais avec la main sur la bible j’te jure qu’ils devront prendre ma vie avant de prendre mon rêve, car c’est ce qui m’a gardé en vie quand tout le reste faisait grève. Plus de succès, plus de fric et plus de problèmes. Ça part en sucette, certaines filles ont trop de problèmes. Garce ! Vas-y fais-moi un procès, mais j’te jure sur ce que je possède qu’on va te briser car ici c’est ainsi qu’on procède. J’serai à la barre dans mon trois-pièces. J’sourirai droit dans ta face, yes ! T’auras pas un centime de moi, mon avocat acquiesce. Puis le juge me demandera un autographe pour sa nièce. Et non ! J’ferai pas de sourire pour ta photo. J’suis pas Baschi, j’suis pas Bobo et j’suis pas ton poto. Et ceux qui veulent me voir en bas, qu’ils continuent de shooter, j’ai payé mes dûs, garde la monnaie. J’ai plus rien à prouver.
Refrain