Le sommeil veut pas d' moi, tu rêves depuis longtemps.
Sur la télé la neige a envahi l'écran.
J'ai vu des hommes qui courent, une terre qui recule,
Des appels au secours, des enfants qu'on bouscule.
Tu dis qu' c'est pas mon rôle de parler de tout ça,
Qu'avant d' prendre la parole il faut aller là-bas.
Tu dis qu' c'est trop facile, tu dis qu' ça sert à rien,
Mais c't encore plus facile de ne parler de rien.
Alors regarde, regarde un peu...
Je vais pas me taire parce que t'as mal aux yeux.
Alors regarde, regarde un peu...
Tu verras tout c' qu'on peut faire si on est deux.
Perdue dans tes nuances, la conscience au repos,
Pendant qu' le monde avance, tu trouves pas bien tes mots.
T' hésites entre tout dire et un drôle de silence.
T'as du mal à partir, alors tu joues l'innocence.
Alors regarde, regarde un peu...
Je vais pas me taire parce que t'as mal aux yeux.
Alors regarde, regarde un peu...
Tu verras tout c' qu'on peut faire si on est deux.
Dans ma tête une musique vient plaquer ses images
Sur des rythmes d'Afrique mais j' vois pas l' paysage/
Encore des hommes au courent, une terre qui recule;
Des appels au secours des enfants qu'on bouscule/
Alors regarde, regarde un peu...
Je vais pas me taire parce que t'as mal aux yeux.
Alors regarde, regarde un peu...
Tu verras tout c' qu'on peut faire si on est deux.
Alors regarde, regarde un peu...
Je vais pas me taire parce que t'as mal aux yeux.
Alors regarde, regarde un peu...
Tu verras tout c' qu'on peut faire si on est deux.