En principe on commence en bas
En grattant comme un forçat
En espérant qu’un jour la machine s’arrête.
Je transpire et je marche au pas
J’entends des cris derrière moi
Il faudra bien qu’un jour la machine s’arrête.
J’en ai bien soupé
J’ai perdu ma fierté
J’ai tout donné
Pour suivre ceux qui me devancent.
J’en sais pas plus que toi
J’y crois pas plus que ça,
Mais rien n’y fait, rien ne pertube la cadence.
J’ai appris toutes les ficelles
Tous les coups de manivelle
Pour éviter qu’un jour la machine s’arrête.
Je ne me pose plus de questions
J’ai pris des résolutions
Pour éviter qu’un jour elle ne s’arrête.
Je m’occupe en expert
De ses grands bras de fer
Et ça me prend jusqu’à mes journées de vacances.
J’en sais pas plus que toi
J’y crois pas plus que ça,
Mais rien n’y fait, rien ne pertube la cadence.
Ça me met un coup au moral
De voir ces gens qui se battent
Pour obtenir qu’un jour la machine s’arrête.
On ne sait pas très bien où ça va
Les espoirs de ce type-là
Ça se met tout au fin fond de nos têtes.
J’en ai bien soupé
J’ai perdu ma fierté
J’ai tout donné
Pour suivre ceux qui me devancent.
J’en sais pas plus que toi
J’y crois pas plus que ça,
Mais rien n’y fait, rien ne pertube la cadence.