Grand Corps Malade
On s'est connu à l'école, en colonie ou au sport
On s'est jaugé , on s'est parlé, ces p'tits débuts qui valent de l'or
La vie a fait qu'on s'est revus
L'envie a fait qu'on est restés ensembles autant qu'on a pu
Sentant que ça allait nous boosté
John Pucc:
On a su dès nos débuts qu'y avait quelque chose de spécial
Mes lascars m'ont convaincu que leur présence m'était cruciale
Alors on se souffle dans le dos pour se porter les uns les autres
On s'est compris sans même s'entendre chaque fois qu'on a commis des fautes
Grand Corps Malade
Et puis c'est en équipe qu'on a traversé les hivers
Et les étés ensoleillés, les barres de rire et les galères
Ils m' sont devenus indispensables comme chaque histoire a ses héros
Ils sont devenus mes frangins, mes copains , mes frérots
John Pucc
On forme un bloc où l'intégrité s' pratique pas à moitié
Et je reste entier aussi parce qu'ils m'ont jamais diminué
Au cœur de cette cité ils m'ont bien ouvert les yeux
Pour éviter les pièges à loup des jaloux envieux de notre jeu
Grand Corps Malade
J'aurai jamais assez de salive pour raconter tous nos souvenirs
Ils ont squatté dans mon passé et seront acteurs de mon avenir
On a tellement d'histoires ensemble qu' j'ai l'impression d'avoir cent ans
Duo
Nous on s' kiffe et ça s'entend
On fait du bruit et pour longtemps
On se dépense beaucoup même avec walou dans les poches
L'adversité on la connaît, on en a fait un parent proche
J'ai tellement squatté leur caisse qu'on croyait qu' j'y habitais
C'était notre coffre fort, où toutes nos idées s' abritaient
Refrain:
Avec eux j'ai moins de failles, avec eux j'me sens de taille
Avec eux rien qu' ça taille, ça tient chaud quand il caille
Avec eux j'ai moins de failles, avec eux j'me sens de taille
Bien posés sur les rails on a la dalle et on graille
Avec eux on a écrit quelques belles pages de notre histoire
Et j' vous assure qu' c'est pas fini ,suffit de nous voir pour le croire
A vouloir faire des trucs ensemble en fait c' qu'on a le mieux réussi
C'est de fabriquer une amitié, potes à perpète et sans sursis
Avec eux on cherche tout le temps
On est toujours aux quatre cents coups
Mais les meilleurs moments c'est quand même quand on fait rien du tout
Capables de rester quatre jours à la terrasse d'un café
On s' nourrit d' ces instants parfaits , pour nous glander c'est taffer
Je crois qu' c'est avec eux qu' j'ai passer le plus de soirées
Certaines bien réussies mais la plupart un peu foirées
Pas la bonne tête , pas les bonnes sappes ou pas assez accompagnés
Mais rentrer en boite pour nous c'est clair qu' c'était jamais gagné
Entassés dans une voiture avec la musique qui sort des fenêtres
A la recherche dans tout Paris d'un pauvre endroit qui nous accepte
Ça finissait à 3h à Montmartre avec les crêpes à emporter
Les doigts congelés et l'huile qui goûte sur nos vieux jeans tout salopés
Faut qu' je leur précise un ptit truc Grand Corps avant qu'on enquille
Bien avant qu'on se foute en tête de mettre au monde une grosse béquille
On avait un drôle d'humour lourd qui faisait détaler les filles
On était des boules de bowling perdus sur des pistes sans quilles
Rétrospectivement j' nous voit sappés comme des char- clo
A essayer de négocier alors qu' le débat était clôt
Leur présence m'est essentielle, elle aide à se tenir debout
Nos rêves se conjuguent au pluriel
Quand j' parle de moi, moi je dis « nous »
Refrain X2
Avec eux j'ai moins de failles, avec eux j'me sens de taille
Avec eux rien qu' ça taille, ça tient chaud quand il caille
Avec eux j'ai moins de failles, avec eux j'me sens de taille
Bien posés sur les rails on a la dalle et on graille
L'amitié c'est une autoroute avec de belles destinations
Elles sont toutes bien indiquées et ça devient vite une addiction
Ça ressemble un peu à l'amour mais en moins dur j' vais m'expliquer
C'est plus serein, moins pulsionnel donc forcément moins compliqué
Parait que l'entourage ça change vachement quand t'as la cote
C'est pour ça qu' c'est rassurant d'évoluer avec ses potes
Notre dur labeur paye, on voit les portes qui s'entrouvrent
Dorénavant les phases on les cherche plus on les trouve