Est-ce que tu vois, toi aussi, quand tu fermes les yeux, quand tu serres le poing,
Haut vers le ciel, est-ce que tu sens l'odeur délicieuse de la liberté
Quand tu craches des soleils, la tête haute, dans le vent, quand tu chantes à tue-tête
A l'amour qui revient, couronné de lauriers
Nous sommes des milliers, un fleuve extraordinaire
Notre force est sublime, elle emportera tout
Et s'ils essaient encore ils se frotteront à mille cœurs debout
Le combat a fait rage, le combat était dur, il a fait des ravages
C'est écrit sur les rides de nos pères ivres de fierté, ils n'ont rien lâché, jamais
Il y a là la victoire qui nous tend des bras d'or
Et puis ces rues qui chantent et ces drapeaux dehors
Je te prendrai la taille et puis nous goûterons à ces instants de vie
Nous sommes des milliers, un fleuve extraordinaire
Notre force est sublime, elle emportera tout
Et s'ils essaient encore ils se frotteront à mille cœurs debout
Est-ce que tu entends l'écho noir du naufrage,
Quand la nuit gémissait, on rampait sous la peur
Et la douleur des autres nous tenait éveillés
Est-ce que tu te souviens de l'enfant africain qui vivait en dessous
De ses parents raflés
Des fusils de la honte qui encerclaient nos écoles, je n'oublierai jamais
Nous sommes des milliers, un fleuve extraordinaire
Notre force est sublime, elle emportera tout
Et s'ils essaient encore ils se frotteront à mille cœurs debout
Est-ce que tu vois, toi aussi
Quand tu fermes les yeux, quand tu serres le poing
Haut vers le ciel, est-ce que tu sens l'odeur délicieuse de la liberté
Est-ce que tu vois, toi aussi
Quand tu fermes les yeux, quand tu serres le poing
Haut vers le ciel, est-ce que tu sens l'odeur délicieuse de la liberté
Est-ce que tu vois, toi aussi
Quand tu fermes les yeux, quand tu serres le poing
Haut vers le ciel, est-ce que tu sens l'odeur délicieuse de la liberté
Est-ce que tu vois, toi aussi
Quand tu fermes les yeux, quand tu serres le poing
Haut vers le ciel, est-ce que tu sens l'odeur