Sentir ton corps
Tout ton être qui se tord
Souriant de douleur
Sentir ton heure
Poindre au cœur
D'une chambre qui bannit le mot "tendre"
Sentir ta foi
Qui se dérobe
À chaque fois que tu sembles comprendre
Parle moi encore
Si tu t'endors
Si c'est ton souhait
Je peux t'accompagner
Qui te condamne
Au nom de qui
Mais qui s'acharne
À souffler tes bougies
Est-ce te mentir ?
Est-ce te trahir ?
Si je t'invente des lendemains qui chantent
Vois-tu le noir de ce tunnel ?
Sais-tu l'espoir quand jaillit la lumière
Ton souvenir ne cessera jamais
De remuer la couteau dans mon plaie