1961
Le cœur d'une ville inconnue
Se livre au hasard des rues
J'étais l'étranger venu là pour un soir
Et soudain j'ai croisé un regard
Ce n'était rien rien qu'un passant
Il m'a sourit sur mon chemin comme un ami
Je ne sais pas pourquoi je garde encore l'image
De ce visage plein de chaleur
Perdu dans la foule tranquille
Je suis resté immobile
Il s'est retourné un instant
Et de loin j'ai pu voir s'agiter une main
Ce n'était rien rien qu'un adieu
Ou un bonjour donné de loin
Là sur mon chemin
Mais tous les mots n'auraient pu m'en dire davantage
Que ce visage plein de chaleur
Ami lointain
Je ne sais rien
Ni de ta ville ni de ton nom
Mais j'ai gardé
Ton souvenir qui chante
Encore dans ma mémoire
Et la chaleur de ton regard