Comment te dire ce que je ressens près de toi ?
Je n'ose imaginer ce que par ton absence
Ma vie aurait été, tellement l'insouciance
Vient effacer les doutes quand tu es dans mes bras
Comment te dire encore quand, les paupières closes,
Je promène ma main sur ta peau de satin
Et qu'en ouvrant les yeux, mon regard se pose
Et s'apaise en voyant ton sourire serein
Et s'apaise en voyant ton sourire serein ?
Mais je n'ai pas les mots
Pour le dire en deux mots
J'ai pas les mots qu'il faut
Pour le dire en deux mots
Comment articuler ce que par habitude
Ou par le temps qui passe ou par trop de pudeur
J'ai laissé se confiner dans la désuétude
D'un quotidien dont tu es l'unique douceur ?
Je voudrais te parler de ces petits bonheurs
Que tu as su semer sur nos deux solitudes
Sans lesquels je n'aurais qu'une moitié de cœur
Et te dire mes regrets de mon ingratitude
Et te dire mes regrets de mon ingratitude
Je pourrais tout te dire du moindre de tes gestes
De la pointe du jour jusqu'au bout de la nuit
De tes baisers salés, de leur goût qui me reste
Quand je crève tout seul dans l'hôtel de l'ennui
J'aimerais te raconter ton corps à chaque rime
Et les vers que je puise dans chacun de tes yeux
Te parler de ton cul, ô poème sublime
Et parler de ta bouche quand on est tous les deux
Et parler de ta bouche quand on est tous les deux
Non, je n'ai pas les mots
Pour le dire en deux mots
J'ai pas les mots qu'il faut
Pour le dire en deux mots
Comment te dire ce que je ressens près de toi ?
Je n'ose imaginer ce que par ton absence
Ma vie aurait été, tellement l'insouciance
Vient effacer les doutes quand tu es dans mes bras