C'est le moment de dire
Que les nuages au pire
Sont toujours animaux
Que les rêves sont en peau
Qu'il n'est pas un soupir
Qui plus loin nous inspire
Que pour trouver les mots
Nous partons à zéro
C'est dire, c'est dire
C'est le moment de dire
Que les larmes sans rire
Ont un goût d'océan
Pour saler les amants
Que la nuit sait dormir
Et les sirènes s'enfuir
Ses cadres sont en eau
C'est dire qu'ils ont eu chaud
C'est dire, c'est dire
C'est le moment de dire
Que les trous noirs aspirent
Des couleurs indigos
Que l'on n'aime jamais trop
Qu'à force de sourire
C'est des fleurs qu'on attire
Qu'on ne connaît Rimbaud
Qu'en photos et en mots
C'est dire, c'est dire
Que les rêves peuvent suffire
C'est le moment de dire
Que la lune sait mentir
Le croissant pour de faux
Le passé est en haut
Que la mer se retire
Pour pouvoir nous nourrir
De ses amants radeaux
Nous n'serons jamais trop
C'est dire, c'est dire
Que les rêves peuvent suffire
C'est dire, c'est dire
C'est dire que les rêves peuvent suffire
C'est dire que les rêves peuvent suffire
C'est dire que les rêves peuvent suffire
C'est dire que les rêves peuvent suffire
C'est dire que les rêves peuvent suffire
C'est dire, c'est dire
C'est dire que les rêves peuvent suffire
C'est dire que les rêves peuvent suffire
C'est dire que les rêves peuvent suffire
C'est dire que les rêves peuvent suffire
C'est dire que les rêves peuvent suffire
C'est dire que les rêves peuvent suffire