(David MacKay/Piotr Ilich Tchaïkovsky/Sylvain Vanholme/
Raymond Vincent) adaptation française Jacques Plante
Rêveries, le lac est calme comme un miroir
Et mes pensées couleur du soir s'en vont au fil de l'eau.
Rêveries, c'est là que nous venions tous les deux
Au temps où nous étions heureux, le décor est si beau.
J'y viens maintenant, la tristesse au cœur
Et c'est moi le dernier promeneur.
Parfois, tout à coup, mon cœur bat car je crois
Quelque part, reconnaître ta voix.
Rêveries, le lac est calme comme un miroir
Mais il me semble toujours voir ton image sur l'eau.
Rêveries, là-bas, les saules sont des vieux amis.
De leur feuillage qui frémit, ils effleurent les roseaux.
Déjà, c'est l'automne et ses feuilles jaunies.
On n'entend plus d'oiseaux dans les nids.
Tout est silencieux et les cygnes, en nageant
Autour d'eux, font des cercles d'argent.
Rêveries, le lac est calme comme un miroir
Mais je sais que mes espoirs se sont noyés dans l'eau.
Na na na na na na na, na...