ACID.
J’suis sur la dead line, dans ma tête la haine prend le dessus
C’est p’têt la énième fois que j’suis déçu de cette Terre
Mais j’traîne de là et devient fugitif
Police, mets la capuche et évite les embûches
Eh cul-de-sac ne parle pas, police
Y en a des bons, mais j’n’ai affaire qu’aux cons
Imbus de leur plaque, à chacun son rôle
J’assume le mien, assume le tient et ne plains pas.
2FRAY.
Si y a des gens qui rasent les murs c’est que des chiens sont lâchés
J’sais que les tiens sont fâchés donc les miens sont cachés
Sans cesse, relations de force donc les liens sont gâchés
On a tous des mots sur vous mais combien sont mâchés
Qui va cracher, hacher ces lapins face aux chasseurs
J’suis pas dead sans finir, donne ma place au pasteur
J’voudrais juste faire des dièses, arrête de croire que j’fais du biz
Souvent sans sommations c’est nos vies que tu brises.
Refrain :
Dès qu’il y a les ...
T’sais qu’c’est chaud, trop de flicaille j’entends les ...
Si t’es plus reste, donne moi le jeton, voilà les ...
Cours, cours fait pas de détails si t’entends
C’est die, et là c’est trop tard.
FREDO.
J’te jure que j’aime les flics, mais seulement quand ils sont là-bas
A 100 mètres au moins, que j’puisse me barrer dès qu’ils s’rabattent
Allergique aux commissariats, bêtes de paria
Préparé aux coups de bottin, j’m’en tape s’il faut qu’tu m’tabasse
Il fût un temps où j’tourner à trois ou quatre contrôles par semaines
Mais la putain de sa race, à demandé de quoi ces types se mêlent
Tape toi une queue si t’as pas une femelle
J’suis pas un gangster même si gangster j’étais, ce n’s’rai pas ceux à la p’tite semelle.
JOHN DEIDO.
P.O.LI.C.E, eh ! ho ! l’insécurité, moi j’dit qu’c’est eux
Eux qui descendent les hauts oui
Bois même et ternit dans le tableau de chasse comme c’est pas permis
OK CRS, non rien ne cesse, laisse, est-ce la main qui donne, la main qui oppresse
Tous face contre terre ou seul contre tous
C’est pas un jeu, si c’est une course, faut bien s’en prendre à la source.
(Refrain)
ACID.
Monsieur le commissaire, on traîte de problèmes de fond
Il est tant d’exactions qu’on est forcés de se faire justice
A l’oppression j’répond, à vos questions j’répond j’sais pas
Ils nous infiltrent et se connectent à nos cellulaires
Taisez nous, coupable, j’rappe à des charges quand ils m’accablent
La justice ou la loi, mieux vaux n’pas faire d’amalgame
Quand j’vois leurs textes de lois.
BASE.
Pour eux l’ghetto n’est qu’un carré d’rats, rebelles comme Oungaré Rah
Là les shtars ramassent les autres avant qu’ils s’égarent et rament
En nous mettant les fers, ils ont espéré faire de nos gars des chiots
Depuis les flics qui viennent, qu’on leur face comme à nos gars des chiots
C’est nous contre eux, qui l’dernier avec qu’une bouche qu’en rira
Ils valent rien, mes renois en ont plus dans l’coffre qu’une Porsche Carrera
S’ils entrent dans l’ghetto, on leur f’ra un remake de la chute du faucon noir
Beaucoup risquent de tomber au combat mais avant leur système, faut qu’on noie.