Veuve noire, araignée sur mes nerfs
Tuant jusqu’aux enfants
Cette araignée meurtrière
Cité, seul dans ma cité de fleurs
Tous les mots qui durent
Pour faire de toi un monde meilleur
J’ai lutté piégé sur une toile de fer
La rue est une furie qui se nourrie de misère
Oh sauvé, sauvé
Chère ma chère
Pleuré comme on pleura avec les larmes d’une mère
Refrain
J'ai peur pour nos fils
J'ai peur pour nos frères
Peur que la rue change
Nos jardins en cimetières
J'ai peur pour nos filles
j'ai peur pour nos sœurs
Peur que la rue leur fasse
Oublier la pudeur
Dur et fier
Ma vie est un comme un cri de guerre
J’ai appris à me battre seul
Dans cette cité de pierre
Je courais comme un fils aujourd’hui, tu me perds
Je voudrais m’échapper
Mais la toile se serre
Et serrer au creux de tes cernes
T’aimer comme une mère
Persée la guerre
Oh ma douleur
Où réside ma douleur
Du chagrin sur ma peau
Du chagrin sur mon cœur
Prodige
On se marie avec la rue sans l’avoir voulu
Dans le sens contraire qu’on évolue
La rue c’est que 3 jeunes sur 5 sont perdus dans le shit et l’alcool
Y a plus de cancres qui poussent que de révolte
A contre cœur qui mangent dans le même bol
Et c’est quand le forgref demande de sécurité
Une délinquance qu’on veut balayer
Aucune marge d’erreur n’est tolérée
Toujours tendu à chaque coin de rue,
Y a une poucave, un zouave, un brave, quelqu’un qui s’est marave
La fierté, la réputation, un respect, la prétention avant les faits
La menace y est
C’est quoi la rue ?
C’est des coups tordus, des sous-entendus,
Des soi-disant gangs de cité qui se perpétuent
Des familles entières qui suent, qui n’en peuvent plus
Et toi t’as le sourire
y en a d’autres qui pleurent
Plus qu’une tombe se met à fleurir
Combien de vies la veuve noire va-t-elle pris et va-t-elle encore prendre ?
Faut se faire peur à soi-même, faire le tour de la question
Ne pas encore avoir trouver la solution, le problème