Putain de vue sur tout ces gens
Allant au taff ardemment
Bien au chaud dans leur voiture
Ne se soucient que de l’heure et de leur allure
Je les envie et je les hais
Tout ces hétéros, tout ces gays
Tout ces civils, tout ces niais
Ayant fait partis de cet abcès
Mes os raclants l’inconfort du bitume
Un froid tenace si ardu à contrer
Le sommeil devenant lourd comme une plume
J’ai un mal fou à rester allongé
Tout comme trouver de quoi se nourrir
Cet instinct de survie pour ne pas pourrir
Chaque pièce mendié devenant un luxe
A chaque refus, je les reluque et j’ hurle :
Fuck off - Fuck shit up
Je les envie et je les hais
Tout ces hétéros, tout ces gays
Tout ces civils, tout ces niais
Ayant fait partis de cet abcès
Je n’entendrais plus jamais mon nom
Je ne vie maintenant que par friction
On m’appel clochard ou débris
Je n’ais plus d’endroit, plus de taff, plus de répit
Comme un punk qui connaît maintenant l’anarchie
Tout est restreint, même mes soucis
Personne n’a vécu ce que j’ai subit
A tout ceux qui m’en veulent, je les emmerde et je leur dit :
Fuck off - Fuck shit up
Maintenant que j’en suis rendu au plus bas
Mes rêves d’avenir faisant foie
Juste ma bouteille à défendre contre autrui
J’en arrive à lui parler, tout seul, assis :
« je suis pourtant pas un abrutis »
J’ai le droit aussi à une vie
On impose pas une telle lie
Alors soit :
Tout m’ennui donc je nuie, incompris