Quand la nuit s'en vient, sur nos petits sentiers
Sur nos petits chemins, du couvert forestier
Quand d'une main sombre, la nuit fait taire les chiens
Et s'éclipser les ombres jusqu'au prochain matin
Quand la nuit s'en vient, sur nos petits villages
Et que la porte s'ouvre, sur d'autres paysages
Quand vient le murmure, d'un vieux chêne sans âge
Près de nos vieux murs, se tourne une autre page
J'entends chanter, la dame blanche, du haut des branches des châtaigniers
Et frissonner, l'hermine blanche, au creux des branches des coudriers
Quand s'en vient la nuit, et que je désespère
Que je ne peux plus voir, un soupçon de lumière
Je cherche en mon cœur, une flamme dans le noir
Pour que jamais ne meurent, la mémoire et l'espoir
J'entends chanter, la dame blanche, du haut des branches des châtaigniers
Et frissonner, l'hermine blanche, au creux des branches des coudriers