Pour aller se coucher
Aller s’abandonner
Et libre
Pour aller se coucher
Cervelle culbutée
Flotter
Si rêver, s’imaginer
Aspiré à chaque souffle expiré
S’y réfugier
Dès la première seconde
Dans l’oubli de ce monde
Au moment de tomber
Ou de se mettre à voler
Délirer
Essayant de se sauver
Sans arriver à avancer
Paniqué
Mes pieds pressés foule
l’herbe et m’emportent
Et tout-à-coup je trébuche et sursaute
Quand le cerveau glisse,
dans le chemin glisse
Dans le chemin sinueux, glisse,
le chemin sinueux du songe
Les paupières fermées
Partir pour l’étranger
Voyager
À la fenêtre perchée
Cervelle culbutée
Si rêver, s’imaginer
Aspiré à chaque souffle expiré
S’y réfugier
Dès la première seconde
Dans l’oubli de ce monde
Dans l’oubli de ce monde
Dans l’oubli de ce monde…