Faibles hommes que les passions torturent...
La vie influx sur nos comportements,
Ambiance malsaine, sur la défensive,
Que le ciel nous conserve de l'emportement,
Trop de maladresses et ça se ressent
Dans mes agissements, trop émotif
Mes actes sont dictés par mes émotions,
Comment garder son sang froid,
Quand elles prenent le contrôle quand la raison
Part en éclats voudrait renverser ce que l'on prône
Et comment garder son sang froid malgré
Le mal que les gens prônent ?
Ibliss portant sa couronne et se pavanant sur son trône
D'un air paisible, pointant sa fourche,
Prenant un sale plaisir lorsque la colère
Nous aveugle comme amadoués par ces signes
Mon visage porte trop de marques,
Dur d'apparence à l'extérieur, gratte
L'écorce et tu verras un homme qui se détruit de l'intérieur
Déchirée, au plus profond de mon être,
J'fuis j'cours des larmes plein la gorge
Car impossible de crier au secours
C'que subit mon âme, un tas de trucs,
Bien ou mal, j'm'agrippe, la raison balaffrée,
Trop facile de basculer
Refrain :
Si faible face aux passions, notre combat est perpétuel,
On essaient de rester zen mais la colère
Nous ramènent dans nos tourments, les émotions
Prennent le pas sur la raison, on s'croient forts en fait
On est trop faibles,
Face aux passions, notre combat est perpétuel,
On essaient de rester zen mais la colère
Nous ramènent dans nos tourments,
Pourquoi tant de hargne dans nos lettres,
Tant de mal dans nos textes, trop d'crasses dans nos têtes
Chaque jour est un combat, un combat contre moi même
Qui me malmène, qui veut ma mort,
Car je me bas contre ma haine,
Toutes mes pensées autodestructives qui m'amènent à ma perte,
Je doute et ces sales résidus de ma mémoire
Qui me font mal à la tête,
Ce monde est terne, me blesse,
Je ne peux le voir qu'avec elle la rage est comme ma soeur,
Peut-être parce que j'ai grandi avec elle peut-on sortir
Des ronces sans séquelles, cicatrise et je ne sais guère,
Si on s'égarent c'est peut-être parce
Que la vérité s'est fait voler ses terres,
A fleur de peau donc nan venez pas m'secouer,
Je cherche la paix, j'ai peur que ça se finisse en guerre
Ça se pourrait,
Je suis ma propre ennemie alors
J'essaye de m'détacher avant que cette corde
Autour du coup tout comme mes nerfs finissent par lâcher
Comme les vieux démons qui me hantent,
Oh seigneur faite moi vivre le présent sans arrières sans attaches,
Entièrement libre, j'aimerais donner de la force
Aux miens pour la force de la plume, quand le coeur parle
Avec amour pour essayer de dissiper la brume
(refrain)
J'ai le sourire au coin des larmes, sentiment contradictoire,
Une main posée sur le coeur, une autre posée sur une âme,
Les pensées changent selon l'humeur, le goût de la vie,
Le moral, des fois tu as la rage et la niaque,
Des fois la misère des visages
Des fois tu penses hallal, des fois tu penses hallem,
Que dieu nous garde, des fois
J'me comporte mal et par mégarde et ça m'rend
Dingue et ça me torture, ça me ronge le cerveau,
Un tas de choses qui me font mal et ça me rend nerveux,
Entre les soits-disants potes qui clash,
Dans les moments difficiles, j'ai vu la misère me convoiter,
Mes soit-disants frères insensibles,
J'ai compris que c'était chacun sa merde, j'aurais pu craquer,
J'ai failli sombrer dans la haine, j'ai ré-appris à aimer,
Responsabilité d'narrateur d'la vie, si tu savais combien
J'contrôle mes émotions, mes tirs quand j'rap,
Tant d'choses malsaines me tarodent, j'essaie d'prendre le large,
D'parler des choses saines mais j'suis attiré par les émeraudes,
Et y a cet orgeuil, ce regard arrogant qui ressort,
J'essaie d'le cammoufler dans un manteau d'humilité
Mais c'est plus fort, on m'a tant rabaissé,
Traité comme d'la merde, maintenant on m'considère,
Mais s'ils savaient que tout c'qui s'élève se rabaisse,
Et y a ces gens qui salissent ton nom,
Mais d'abord que savent-ils de moi, étaient-ils
Là quand je passais des fins de mois difficiles ?
Atmosphère glacée, coeur froid, regard noir mais regarde moi,
J'ai croqué un peu d'fouf et j'en veux encore plus,
Et j'en deviens mal
Ade
Mon âme est torturée, la vie, les gens,
La rue risquent fort de me changer, mon propre ennemi
C'est moi-même, faut pas que j'flenche,
J'contiens mes émotions dans une feuille blanche, l'algerino...
(refrain)
Texte ajouté par "clément".